La respiration est un révélateur fiable de notre état du moment, corporel, émotionnel, relationnel et mental.
On peut donc déjà l’utiliser comme un élément de diagnostic instantané, et repérer les fameux signes envoyés par le corps…
Mais au-delà, on peut aussi l’utiliser comme un moyen puissant d’agir rapidement sur la gestion du stress : situations de crise, agressions, prises de décisions, anxiété, ruminations, confiance en soi, motivation, positivisme, efficacité…
Elle trouve naturellement des applications dans les domaines du management, de la pédagogie, de la thérapie ou tout simplement du développement personnel.
Dans la respiration, les 2 phases principales sont régies, biologiquement par le système nerveux.
– L’inspiration, est sous le contrôle du système sympathique, celui qui « prépare le corps à l’action » et tient un rôle d’alarme et de protection, augmentation de la pression artérielle, vasoconstriction, dilatation de la pupille… avec deux principaux médiateurs chimiques, l’adrénaline et la noradrénaline. On peut évoquer là le fait de faire face, d’agir, d’être efficace, de s’exprimer, y compris dans des situations de vie quotidienne ou de travail.
C’est une phase utile, propice, et salvatrice comme on le verra dans le mécanisme du stress, pour trouver la solution et retrouver son équilibre, et dont on peut vite devenir addict, à l’exemple des sports extrêmes, ou dans le surinvestissement au travail.
– L’expiration quant à elle, est sous le contrôle du système parasympathique.
Celui-ci contrôle les activités involontaires des organes, des glandes, des vaisseaux sanguins. Il permet d’alimenter et de régénérer l’organisme.
Il est associé aux réactions de calme et d’apaisement, et chargé du retour à l’équilibre, à « l’homéostasie », par les fameuses endorphines.
Dans la respiration, cela correspond à la phase expiratoire, donc au besoin de souffler, lâcher-prise, se détendre…
Ces 2 phases de la respiration sont censées se retrouver régulièrement en équilibre, sans que l’une prenne le pas sur l’autre, en tout cas pas sur le long terme. C’est là que tout se joue.